Jean-Christophe Trassard, directeur du marketing pour l’innovation durable chez Ecocem, co-signe, avec Morgane Créach, directrice générale du Réseau Action Climat, un appel à des recommandations claires pour soutenir l’avenir de l’industrie cimentière.
La nécessaire décarbonation de l’industrie cimentière n’est plus à démontrer et ne pourra pas se faire sans une transformation ambitieuse de son offre. Les technologies de stockage et captage de carbone, bien qu’utiles pour mettre un terme aux émissions résiduelles, restent à ce jour coûteuses et non maîtrisées technologiquement pour absorber la totalité des émissions.
Par ailleurs, ces technologies ne répondent pas à l’objectif principal de réduction des émissions à la source.
Le béton est l’une des substances les plus utilisées sur la planète. Mais sa polyvalence et sa valeur sont compromises par l’impact environnemental de son principal composant : le ciment. Si l’industrie du ciment était un pays, elle serait le troisième plus grand pollueur de carbone au monde, battue seulement par la Chine et les États-Unis, et représentant plus de 7 % de toutes les émissions de carbone.
Ecocem annonce une avancée majeure permettant au secteur mondial du ciment de se décarboner en suivant une trajectoire conforme à l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.