Le ciment a un problème : Ciment. Plus d'ambitions, pour moins d'émissions.

Le clinker représente plus de 90 % des émissions de CO₂ du béton.

Découvrez pourquoi

Si le clinker représente moins de 15 % de la masse totale du béton, il est responsable de plus de 90 % de son empreinte carbone. Rappelons-nous que la production d’une tonne de clinker émet près d’une tonne de CO₂.

Le clinker est fabriqué en cuisant du calcaire mélangé à de l’argile dans un four à 1 450 °C.

L’énergie nécessaire pour chauffer le four et les autres processus à forte intensité énergétique représentent seulement un tiers du CO₂ émis. Cela signifie que, même si le clinker était produit uniquement avec une énergie verte, son empreinte carbone ne serait réduite que d’un tiers.

Les deux tiers restants sont dus à la réaction chimique qui se produit à l’intérieur du four lorsque le calcaire (CaCO₃) se décompose en chaux (CaO), occasionnant un rejet de CO₂. C’est ce qu’on appelle les émissions de procédés.

Les technologies de captage de carbone sont généralement présentées comme la solution aux émissions de procédés.

Même si elles pourront jouer un rôle à l’avenir, ces technologies n’ont jusqu’à présent pas démontré leur efficacité à grande échelle et ne devraient pas avoir d’effet significatif dans l’industrie cimentière mondiale avant 2040. Ces technologies nécessiteront des infrastructures dédiées et des investissements colossaux, et entraîneront une hausse considérable de la demande énergétique liée à la fabrication de ciment.

Un tel scénario n’est pas compatible avec l’objectif d’un réchauffement de 1.5 °C.

Si nous souhaitons obtenir à brève échéance une décarbonation profonde et rapide des industries du ciment et du béton, il est primordial de réduire fortement la quantité de clinker utilisée dans le ciment.

Supprimons la pollution. Ajoutons la solution

Lisez en intégralité le rapport : Ciment. Plus d’ambitions, pour moins d’émissions.

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